Moquerie

Peut-on se moquer de tout le monde ?

Mis à part la sensibilité, humour ... de chacun ... un critère semble déterminant : l’objet de la moquerie est-il définitif, sans espoir qu’il évolue, ou pas.

Le fameux : « ...oui mais là c’est pas rigolo. »

Bonne journee #2

A court d’argument, il est commun que certains interlocuteurs utilisent cette ultime réplique : se vanter d’être tolérant qui est pourtant la moindre des choses. 

L’intention est ridiculement maladroite : tenter de faire diversion et partir la tête haute.

Sophisme #3

Une variante à présent 😉


Un sophisme est une réflexion avec l’apparence de la logique, mais l’apparence seulement. 


Tout sophisme dissimule donc un élément faux, qu’il doit être possible de relever et contredire.


Sophisme #2

Un sophisme est une réflexion avec l’apparence de la logique, mais seulement l’apparence. 


Tout sophisme dissimule donc un élément faux, qu’il doit être possible de relever et contredire.


Sophisme

Un sophisme est une réflexion qui a l’apparence de respecter la logique, à tort. 

Reprocher à l’autre de dire un sophisme peut se justifier. 
Mais il s’agirait alors de l’appuyer en précisant ce que l’autre a dit de faux. 

A défaut, il s’agit juste d’une façon un peu plus sophistiquée d’accuser l’autre de dire des bêtises sans pour autant être capable de préciser lesquelles. 

Le fond ne dépasse pas alors le niveau de la simple insulte: « t’es idiot, donc j’ai raison ».

Insulte #3

« Il n’y a que la vérité qui blesse », dit-on. 
Certes. 

Mais le critère n’est pas qu’il s’agisse d’une vérité dans l’absolu; il suffit que la personne visée s’approprie cette attaque...

... et se l’approprie sans l’assumer en plus, bien sûr.

Convictions #3

Défendre ses idées n’est pas chose aisée. 
Ne pas y parvenir à force d’argument indiscutable, ne prouve pas une erreur de raisonnement. 
Cela peut juste relever d’une difficulté à clarifier ses idées. 

Par contre, il est toujours amusant de croiser un interlocuteur ne même pas douter de ses convictions lorsqu’il s’appuie sur des arguments qu’il ne cautionne pas lui-même.

A qui profite l’évènement ?

Lorsqu’un crime est avéré, la question digne de l’inspecteur Columbo - « A qui profite le crime ? » - peut être judicieuse, pour démasquer le criminel. 

Mais prise à l’envers, à mauvais escients, elle n’a plus aucune signification. 
En effet, un profit quelconque d’un événement ne saurait apporter aucune preuve alors, qu’il s’agisse d’un crime. 

Cette déformation est pourtant souvent pratiquée pour conforter un complot. 
Ainsi par exemple, dans le cas actuel de la bagarre qui a eu lieu entre 2 rappeurs dans un aéroport, on peut entendre l’argument « Ca leur fait une sacrée pub, ils ont sûrement fait exprès de provoquer cette bagarre. »

C’est possible.
Mais on ne dispose là d’aucun argument pour appuyer cette hypothèse.

Parallèle

Le but d’un parallèle n’est pas de comparer 2 situations strictement identiques. 

L’intérêt est, à partir d’un seul point en commun entre 2 situations, 
mettre en lumière la caractéristique d’une situation au regard de cette même caractéristique plus visible sur l’autre situation. 

Lorsque le parallèle se révèle trop évident et dérangeant à un interlocuteur, il arrive souvent que celui-ci le rejette sous le prétexte que les 2 situations ne sont pas identiques. 
Une telle défense est ridicule. 

La seule justification à rejeter un parallèle est de critiquer Le point en commun en question.

Cette singerie relève davantage du jeu de mot que du véritable parallèle, mais tâche de ridiculiser le type de rejet souvent entendu.