Prêt

Il existe une idée tenace, selon laquelle :
le prêt accordé par une banque privée provoque une création de monnaie. 

Cette singerie n’apporte aucun élément de démonstration pour contrer cette fausse croyance. 

Elle a cependant le mérite de présenter un cas concret de prêt, considéré dans sa globalité. 
Car s’il est vrai que le prêt provoque une création ex-nihilo (à partir de rien), dans un premier temps, 
cette création est, par la suite, détruite au moment du remboursement du prêt. 
Ce qui revient donc à un jeu à somme nulle. 

En espérant que cette présentation puisse porter des débats plus constructifs autour de ce sujet, vite sensible et passionné. 

#économie #prêt

Consommation #4

Cette singerie présente juste un parallèle de ce que la première Singeries-Consommations dénonçait déjà. 

Dans le cas de l’aide :
Lorsque l’on vante l’aide aux démunis pour la raison de leur rendre service,
il est ridicule de dénoncer qui mérite d’être aidé et qui ne l’est pas. 

Bien sûr, on peut avoir des préférences personnelles sur la sélection des bénéficiaires (pour des raisons non mentionnées qui sont justement toutes personnelles),
mais vouloir en écarter certains, de façon généralisée, montre que le principe initial n’est pas complètement assumé. 

Il est donc absurde de prétendre revendiquer les 2 déclarations à la fois. 

Il en va de même avec le principe prétendant que « la consommation est bonne pour la croissance » tout en dénonçant la « société de consommation qui incite justement à consommer ».

Argent #3

L’argent ne se partage pas conjointement. 
Cela n’aurait aucun sens. 

Il se donne 
- soit par pure générosité 
- soit par intérêt; échange avec une richesse (un service, un bien, un sentiment, une idée ...).

Le partage conjointement, c’est à dire; l’échange, ne peut que faire intervenir des richesses. 

Une mise en évidence supplémentaire que :
Argent n’est pas Richesse.

RSA

Il est tout à fait juste de dire que le bateau n’a pas commencé à couler à cause des trous. 
Mais cela n’apporte aucune contradiction au fait que les trous ne font qu’aggraver la situation. 
La réplique du singe rouge, se voulant être un contre-argument, n’a en fait aucune valeur ajoutée.  

De même, les causes du chômage sont multiples. 
Ceux qui critiquent l’impact néfaste du RSA sur le chômage, pour des raisons que cette singerie n’aborde pas, ne sauraient prétendre que c’est là l’unique cause du chômage.
Répliquer alors que le RSA a été instauré suite au chômage, est tout autant dépourvu d’intérêt.

Argent #2

L’argent n’est qu’un outil; un moyen d’échange entres services. 

On l’obtient en rendant un service à une personne.
Puis il permet d’obtenir, en retour, un autre service d’une autre personne. 
(Sans parler ici des cas particuliers du vol ou donation.)

Si bien qu’un service et l’argent équivalent ont la même valeur. 

Ici, le singe rouge aurait bien pourtant des justifications à son raisonnement mais aucune ne l’honorerait, d’où son embarras:
Que ce soit pour raisons :
- de manque de confiance envers la décision d’achat du mendiant
- ou de conscience que l’argent équivalent est plus précieux, car plus difficile à gagner que d’accomplir le service soi-même. 
- de mauvaise estime pour l’argent en soi. Mais alors comment expliquer en posséder lui-même ?

Mais le comble étant qu’aucune de ces justifications n’est en rapport avec la prétendue raison évoquée sur « l’assistanat ».

Evasion fiscale #3

En plein scandale des Panama papers, certains journalistes s’en donnent à cœur joie pour expliquer comment des gens parviennent à éviter la TVA de l’achat de leur jet privé, qui fait autant de millions en manque à gagner pour les caisses de l’Etat. 
Et la conclusion est vite établie : ils volent donc l’Etat. 

Pourtant, le strict même raisonnement pourrait être appliqué pour une personne qui ne dépenserait jamais l’argent d’un tel jet, en le gardant dans un coffre. 

Si les circonstances du second exemple rendent le raisonnement sur l’optimisation fiscale, ridicule, il l’est tout autant pour les circonstances du premier exemple.

Evasion fiscale #2

Achat de cigarettes ou alcool détaxés en Espagne,
déduction d’impôt suite à travaux écologiques subventionnés,
ou suite à donation pour une association,
... etc...

Les exemples d’optimisation fiscale réalisées par la plupart des gens sont nombreux. 
Et quand on voit qu’elles sont utilisées pour « seulement » quelques dizaines ou centaines d’euros, on imagine aisément que personne n’y renoncerait pour quelques milliers ou millions...

Si les plus riches sont en capacité, avec d’avantage d’occasions, d’optimiser leur fiscalité, qui est en position de les blâmer sur le fond ?

Consommation #3

L'obsolescence programmée est une théorie selon laquelle les fabricants feraient exprès de concevoir des produits qui s'usent rapidement. 
Cela obligerait les consommateurs à leur racheter de nouveaux produits de remplacement, dopant ainsi artificiellement les ventes. 

Cette singerie ne porte pas de contradiction à cette théorie. 
Elle relève juste l'incompatibilité avec une autre théorie qui valorise la consommation, pour la croissance qu'elle encouragerait.

Délocalisation

Les patrons qui délocalisent leur entreprise, sont parfois accusés de voler l'Etat sous le prétexte qu'ils évitent de payer des impôts en France, tout en profitant des services sociaux du pays. 

Il suffit d'appliquer la même logique d'accusation à n'importe quel touriste visitant un pays étranger pour se rendre compte du ridicule de l'accusation.

Argent #1

Cette singerie n'a pas vocation à démontrer que les écarts de salaires sont dé-corrélés de l'appauvrissement d'une certaine partie de la population. 

Son but se contente de mettre en évidence qu'il est ridicule de le croire. 

Si le singe rouge n'a pas, ici, les éléments pour comprendre pourquoi il fait erreur, il devrait au moins se rendre compte que quelque chose cloche dans son raisonnement. 

En effet, soit il admet que son salaire est versé effectivement aux détriments d'autres personnes et il admet ainsi être un bourreau à son niveau,

soit il sait pertinemment que son entrée d'argent est respectable éthiquement parlant et que donc, son raisonnement est faux quelque part.

Machines

Ré-édition de cette première singerie directement inspirée d'une citation d'un auteur non connu. 

S'il est ridicule de regretter l'utilisation de pelles et pioches vis à vis de celle de petites cuillères,
il tout autant ridicule de regretter l'utilisation de la robotisation d'un point de vue de l'emploi.

Protection

Cette singerie ne vise pas à discuter du bien fondé de prévoir des indemnités en cas de licenciement. 
D'ailleurs, dans le cas de l'appartement, la contrainte de la retenue sur caution peut bien se justifier...

Le message premier est confondant de banalité : une contrainte peut dissuader une quelconque volonté d'action. 

La conséquence de cette remarque est moins  communément admise : sous l'apparence d'une protection envers l'employé, ce genre d'indemnité lui nuit. 
En effet, pire que de gérer un licenciement, l'embauche peut même ne jamais avoir lieu.  

Salaire brut

Le salaire brut est très bien connu du salarié, étant directement inscrit sur sa fiche de paie. 
La différence, qui correspond aux charges dites "salariales", avec le salaire net est alors très bien évalué : à peu près 20% du salaire brut. 

Mais qui connaît le montant du salaire payé, à la base, par l'entreprise ?
Celui ci n'est pas écrit. Pour l'établir, il est nécessaire de calculer les charges dites "patronales". 

Pire: beaucoup estiment ne pas être concernés par ces charges "patronales" qu'ils croient, à tort, payées par l'entreprise. 
Prétendre alors que le but de cette distinction des charges est justement de semer cette confusion, il n'y qu'un pas...

Cette singerie ne vise pas à critiquer le bien-fondé de ces charges, mais à condamner la séparation des charges. Car elles sont toutes et toujours payées par le salarié, et lui seul. 

La belle affaire si le patron porte le seau une partie du chemin ?! L'eau qui en fuit est bien celle qui était destinée au salarié !

La belle affaire si le patron paie une majeure partie des charges ?! Il le fait bien avec l'argent qui était destiné au salarié !

Et pour info... le rapport entre le salaire payé par le patron et celui net finalement perçu est d'à peu près 50%.

Protectionnisme #4

Être favorable au progrès technique dans le travail, pour utiliser des moissonneuses batteuses dans l'agriculture, des machines à coudre dans le textile, des pelleteuses dans la voirie, etc... mais se plaindre de la concurrence de pays au niveau de vie inférieur au notre est contradictoire. 


Bien sûr, cette singerie ne s'adresse pas aux ultra-protectionnistes, les "décroissants", prônant aussi le retour aux anciennes méthodes de travail.


Remarque: l'argument de la destruction d'emploi par la robotisation est utilisé ici car il se veut percutant pour le singe rouge. Mais sa véracité reste toutefois à prouver. 

Protectionnisme #3

Certains sont prêts à défendre le libre-échange à la condition toutefois que le commerce s'effectue dans les 2 sens. 

Il est certes préférable d'être en mesure de vendre des services au pays étranger. 
Mais ne pas remplir cette condition n'est pas suffisant pour succomber au protectionnisme. 

Pour s'en convaincre il suffit d'imposer cette condition de l'échelle nationale à l'échelle individuelle; on s'aperçoit alors à quel point on se tire une balle dans le pied en s'infligeant des contraintes difficilement surmontables.

Protectionnisme #2

Cette singerie est directement inspirée d'une récente chronique de Nicole Ferroni sur France Inter. 
Elle tendait alors à montrer que la société était perdante à l'ouverture des frontières en pointant du doigt le chômage qu'il pouvait générer. 

Ce risque est réel, c'est vrai. 
Il ne s'agit toutefois pas de montrer ici que l'ouverture des frontières peut avoir d'autres avantages bien plus conséquents. 

Il s'agit juste de ridiculiser son argument ou du moins faire réaliser quel modèle de vie se dissimule derrière une telle idéologie.

Evasion fiscale

Le terme d' "évasion" fiscale est symptomatique; on ne s'évade guère que depuis une prison ou une cage. 

L'imposition des revenus qui serait ainsi fuie, serait donc à associer soit à une prison soit à une cage. 

Or, si dans le premier cas, on y subit une punition, dans le second on y subit une séquestration. 

Cela revient donc à considérer que soit, gagner de l'argent est condamnable, soit que l'impôt est du vol. 

Dans les 2 cas, il y a malaise.

Déflation

La baisse devrait être la tendance naturelle des prix. La capitalisation de l'expérience, des moyens de production, les découvertes, le progrès... en sont autant de raisons. La redouter est aussi ridicule que de souhaiter la fin du progrès.

Consommation #2

Cette singerie m'a été inspirée suite à la plainte d'un fleuriste: "c'est la crise, les gens consomment de moins en moins. Si seulement le restaurateur m'achetait plus de fleurs, j'irais plus souvent manger chez lui." Et il a même ajouté "ceci dit ce n'est pas vrai, je n'aurais pas le temps d'y aller." (sic)
J'avais envie de lui répondre que le restaurateur devait penser la même chose à son sujet :)

Paradis fiscal

Certains voient en la réussite de la Suisse, la raison qu’il s’agit d’un paradis fiscal en plus d’être un petit pays. 


Mais en toute logique il suffit d'un contre exemple, tel que Chypre, pour démentir cette assertion.

(Chypre, petit paradis fiscal, a connu une crise financière en 2012-2013, et a eu recours à un plan de sauvetage de la part de la zone euro.)


La réussite de la Suisse s'explique donc par, du tout moins, autre chose. 


#bd #economie

Consommation

Il est souvent avancé l’idée que la consommation serait le moteur de la croissance, et ce, particulièrement en France. 

Cette singerie n’apporte aucun argument pour le démentir. 

Elle se contente de mettre en évidence l’incompatibilité avec l’accusation, si souvent entendue aussi, de la « société de consommation ».

On ne peut que, soit refuser l’une des deux idées,
soit les rejeter toutes les deux à la fois.

Epargne

Cette singerie faisait suite à la polémique lors de la sortie de l’iPhone 5 qui intégrait une nouvelle connectique. Elle nécessitait alors un rachat des câblages devenus obsolètes. 


Personne n’est ravi d’être forcé à effectuer une dépense de façon imposée. (Si l’on fait exception de la plus value de la nouvelle technologie)


Personne n’aurait idée de se consoler par le bienfait d’une soi-disante « circulation de la monnaie ».

Chacun préférerait garder son argent pour le moment où il aura un besoin/désir de le dépenser. 


Il faut ne pas être concerné par cet achat non voulu, pour s’en féliciter. 


Il en va de même pour l’épargne:

Il faut ne pas en disposer pour en arriver à vanter la contrainte de le dépenser au nom d’une idéologie quelconque.

Encadrement

Il existe un principe économique paradoxal à première vue:

l'encadrement du prix d'un bien conduit à sa rareté et hausse de prix. 


Cette singerie est en réaction à la loi Duflot qui encadre le prix des loyers en prenant un exemple alimentaire. 


En URSS les prix des denrées étaient encadrés et tout le monde avaient les moyens théoriques d'en acheter...sauf que les rayons des magasins restaient désespérément vides et provoquaient des famines


Il en va de même pour l’encadrement des loyers qui est condamné à engendrer des économies sur les rénovations, délabrement et pénurie avec tout ce qui va avec : marché noir, dessous de tables, etc...


Avec la finalité aussi paradoxale à première vue : ceux qui pâtissent en premier d’une telle loi « sociale » sont les plus pauvres.

Protectionnisme

Directement inspiré du texte de Frédéric Bastiat : "Pétition des fabricants de chandelles, etc..."


La lumière du soleil est un produit qui nous provient depuis hors de nos frontières à un prix défiant toute concurrence : mieux que moins cher que EDF; il est gratuit une bonne partie de la journée.


Si le protectionnisme se justifie un peu pour des produits étrangers un peu moins chers, il doit l'être impérativement pour un produit gratuit.


Le protectionnisme est-il une si bonne idée finalement ?