Amour

Selon Platon, on ne peut aimer que ce que l’on n’a pas. 
Comment désirer une chose que l’on a, puisqu’on l’a justement ?

Selon Spinoza, on peut aimer en puissance ce que l’on a justement. 

Il ne s’agit pas de donner raison à Spinoza vis-à-vis de Platon,
mais de montrer que Platon n’a pas raison dans tous les cas. 

Merci à André Comte-Sponville d’avoir inspiré cette singerie si simplement !

Mariage

Bien sûr que s’associer professionnellement conduit à devoir gérer des problèmes qu’on n’aurait jamais eu sans la boîte !

Mais c’est justement là tout le but d’une boîte que d’aborder des problèmes pour y apporter des solutions !
(Gérer une boulangerie par exemple, c’est, entre autre, trouver une solution au problème de fabrication de pains)

On peut tout à fait, bien sûr, décider d’assumer seul, les problèmes d’une boîte. 
Mais à partir du moment où l’on s’associe pour un tel projet, c’est que l’on estime avoir, tous ensemble, besoin l’un de l’autre pour faire face aux problèmes (qui sont, rappelons le, carrément assumés théoriquement)

Au contraire; s’associer en souhaitant éviter d’affronter les problèmes, dénote une volonté à seulement profiter d’une situation sans intention d’apporter son aide à l’autre. 
(Le principal profit étant d’avoir un salaire)

Il en va de même du mariage. 
Aussi renommé soit Sacha Guitry, il n’y a aucune sagesse ou retour d’expérience à retenir de sa célèbre citation sur le mariage.

Rangement

Les femmes sont parfois exaspérées que les hommes dépendent d’elles pour retrouver les affaires dans la maison. 

Ce n’est pas par manque de mémoire ou d’intérêt ou infantilisme. 
Car, quel homme est désemparé de ne rien retrouver chez lui lorsqu’il gère lui-même le rangement ?
Et quel homme est ravi que le rangement soit organisé par quelqu’un d’autre que lui ?

Parions qu’une femme soit tout autant perturbée si c’était l’homme qui rangeait la maison à sa façon.

Cette singerie suggère une explication pour laquelle la femme estime la nécessité de gérer le rangement elle-même ; c’est plus présentable, cohérent, etc...

Mais elle n’avance aucune explication sur la raison pour laquelle c’est toujours l’homme qui cède et subit la gestion du rangement par la femme.

Tâche ménagère

Il arrive que, durant l’exécution d’une tâche ménagère, la femme espère un coup de main de l’homme pour une action particulière ... qui n’arrive jamais. 

Ce genre de situation est alors parfois repris pour illustrer la différence de comportement entre une femme et un homme. 
(Typiquement dans le bouquin « Les hommes viennent de Mars, les femmes; de Vénus »)

Dans le cas précis de cette singerie, il nous est alors expliqué que l’homme, binaire, ne va pas profiter de monter une panière, puisque son but, c’était de monter les escaliers, pas la panière !

Comme si l’homme en serait incapable s’il savait que telle était la volonté. 
Et comme si, la femme, agirait différemment dans le même contexte. 

Car, quel est le contexte ? :
Dans la réalisation d’une tâche ménagère, la femme met en place une façon de procéder toute personnelle. 

Elle en a tellement pris l’habitude - et à sa décharge, c’est elle qui s’y cogne le plus souvent - qu’elle considère admis que cette procédure est bien intégrée par l’homme. 

Du coup, il est incompréhensible pour elle, voire vexant, énervant... que l’homme ne soit pas capable de l’aider dans sa procédure si l’occasion se présente à lui. 

Sauf que l’homme, tant qu’on ne lui a pas explicitement communiqué la règle « lorsque la panière est placée en bas des escaliers, cela signifie qu’il est nécessaire de la monter », il va se sentir complément désengagé... de la même façon que la femme se sentirait désengagée face à un clou posé à côté d’un marteau. 

Pour aller plus loin, la différence qu’il y aurait, est que si l’homme enfonçait ce même clou régulièrement au même endroit, la femme finirait effectivement certainement par l’enfoncer si l’occasion se présentait.  

Mais cette différence de comportement, car il en existe bel et bien une, ne proviendrait pas du fait que la femme est moins binaire, mais qu’elle est plus soucieuse de démontrer des attentions aux travaux de l’autre. 

C’est ce que d’ailleurs le bouquin explique très bien : la femme est encline à décharger l’autre, là où l’homme y verrait un affront fait à la compétence de l’autre à exécuter ce qu’il a entrepris.

Parlotte

Podium de la parlotte.

Logique

Inauguration d’une nouvelle catégorie :
Les relations homme/femme. 
Advienne que pourra ... 🙂

S’il existe bien une chose universelle en ce monde, c’est bien la logique. 

2 avis peuvent légitimement s’opposer pour des raisons de considérations, d’évaluations, de sensibilités... différentes,
mais aucunement pour une raison de logiques divergentes. 

La logique est, ou elle n’est pas. 
En considérer de multiples, c’est annihiler la notion même de logique.

Considérer des logiques différentes est donc déjà en faire défaut.